INTERVIEW HUGO BLANC

21 novembre 2020 – Vincent Lamarque

Bonjour Hugo. Peux-tu te présenter s’il te plaît et nous dire d’où tu viens ?
Bonjour Vincent, bonjour tout le monde. Je m’appelle Hugo, j’ai 22 ans et je viens de Marseille.

Ton parcours de formation est assez riche, que ce soit en club (centre de formation) ou en sélections, peux-tu nous en dire plus ?
Après deux années effectuées au pôle espoir d’Aix-en-Provence, j’ai intégré le centre de formation de la Chorale de Roanne. A la fin de ma première année cadet le club descend en ProB. Je reste encore un an et au bout de ma deuxième année donc, je décide de partir pour le club de l’Elan Béarnais.

Niveau sélection j’ai eu l’immense opportunité de pouvoir porter les couleurs de mon pays et en plus d’être avec des gars formidables. J’ai intégré l’équipe de France en U15. Cette année-là nous sommes champions de tournoi de l’amitié en Grèce. En U16 nous sommes champions d’Europe avec aucune défaite en remportant tous nos matchs avec un écart moyen de +20 points ! Un souvenir qui me revient, contre le Danemark nous gagnions de +54 points et là on se dit qu’on est vraiment intouchables.

Tu es « tout simplement » champion d’Europe 2014 avec l’équipe de France U16. Raconte-nous un peu cette aventure aux côtés des Franck Ntilikina, Killian Tillie et Baptiste Tchouaffé, entre autres !
Ces mecs-là font partie d’une petite partie de sportifs qui ont ce « petit truc en plus », ils en sont là où ils sont par le travail aussi. J’ai adoré mouiller le maillot « bleu-blanc-rouge » à leurs côtés. J’en garde un souvenir incroyable.

On avait passé une préparation vraiment longue, honnêtement et je le dis en toute humilité à ce moment-là notre équipe était intouchable. Et après la suite du coup vous la connaissez. Pour l’anecdote, je prends une disqualifiante en finale parce que je me bats contre un joueur d’en-face. A la fin du match, Fred Fauthoux vient me voir et me prend dans ses bras en me disant que j’avais bien fait et qu’il fallait défendre le groupe à ce moment, qu’il ne fallait pas en avoir honte.

C’était un été magique et j’en garde un très bon souvenir.

A la suite de ton cursus de formation, au centre de formation de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez, tu as signé en Nationale 3. Après tout ce travail accompli et de bonnes stats en Espoirs, c’était un choix plutôt « surprenant ». Tu n’aspirais pas à jouer à un niveau plus élevé?
Après mon passage à l’Elan je voulais prendre du recul sur ma vie en général et j’avais besoin de souffler un peu. A mes 13 ans j’ai quitté ma famille mes amis, j’avais donc besoin de me recentrer sur ça. Je tiens à remercier Jean-Baptiste car c’est lui qui m’a proposé de venir jouer à Bandol, merci également à Manu le président et Daniel le coach du BBC, ils m’ont accueilli à bras ouverts.

Signer cet été au SOPCC, et donc en Nationale 1, était plus conforme à tes attentes ?
Oui très clairement, de plus le SOPCC est un club avec une ambition forte qui est de monter à l’étage supérieur.

Et il n’y rien de plus motivant pour moi en tout cas que d’avoir des objectifs élevés lors d’une saison.

Tu es toujours étudiant. Explique-nous ce que tu prépares en parallèle du basket de haut niveau et quel est, justement, le lien avec le SOPCC ?
Je prépare un BTS en alternance dans la communication à Lyon. J’ai également la casquette de communicant au sein du SOPCC. Vous pouvez me voir dans les vidéos d’Hugo tous les lundis, mercredis et vendredis.

Quelles sont tes premières impressions au contact de la Nationale 1 ?
C’est un niveau dense, tout le monde peut battre tout le monde. Il y a de très bons joueurs avec beaucoup d’expérience.

Tu as signé dans un club ambitieux, composé de nombreux joueurs tous talentueux. Comment s’est passée ton intégration dans le groupe ?
Elle s’est super bien passée, personne ne se prend la tête. Tout le monde sait pourquoi il est là, tout le monde travaille, que ce soient les joueurs ou le staff.

Tu es encore très jeune et tu dois forcément avoir encore beaucoup d’ambitions pour ta carrière de basketteur. Quel est ton objectif ?
Sur du court terme déjà d’avoir mon BTS et niveau basket, c’est de faire ma place dans ce championnat pour ensuite viser plus haut. J’avance « step by step » et on fera les comptes à la fin.

Comme je l’ai demandé à tous tes coéquipiers, as-tu un message à adresser aux supporters et tous les membres du SOPCC en cette période compliquée ?
Prenez vraiment soin de vous et vos familles. La santé c’est le plus important. Merci aux supporters et aux bénévoles ! On n’en parle jamaisassez mais ils font tourner la boutique ! Sans eux nous ne sommes rien.

Et je voudrais également remercier ma copine, ma famille, ma belle-famille et mes amis ils font partis de mon aventure. Donc merci beaucoup.