INTERVIEW ALEXIS RACINE
19 novembre 2020 – Vincent Lamarque
Bonjour Alexis. Peux-tu te présenter s’il te plaît et nous dire d’où tu viens ?
Bonjour à tous. J’ai 25 ans et je pratique ce sport depuis l’âge de quatre ans. Je suis de la région parisienne et plus précisément de Seine-et-Marne (77).
Pourrais-tu nous retracer ton parcours de formation jusqu’à ton arrivée au SOPCC ?
J’ai fait ma formation au Stade Clermontois Basket Auvergne de mes années minimes à Cadet (niveau régional et France) puis je suis ensuite allé jouer en U20 au RAC (Rueil-Malmaison) pour terminer mes années « jeunes ». Ensuite, je suis passé une saison au Mée-sur-Seine en Nationale 3, pour poursuivre durant cinq saisons à Maubeuge également en Nationale 3 puis en Nationale 2. Je suis ensuite parti au Cannet (Nationale 2) la saison dernière avant d’arriver au SOPCC cette année.
Après quatre années en Nationale 2, dont une dernière au cours de laquelle tu t’es révélé au Cannet, te voilà donc en Nationale 1. Je suppose que c’est une progression pour laquelle tu travaillais et que tu avais dans un coin de ta tête ?
Oui, pour arriver à ce niveau il faut du travail et chaque année je gardais cet objectif dans un coin de ma tête. Ce n’est pas toujours évident de monter d’une division. Certes l’année au Cannet a été pas mal sur le plan individuel mais cette année c’est autre chose et maintenant et il faut continuer à travailler pour concrétiser les efforts et le travail accompli.
Depuis le début de saison, ton temps de jeu est resté assez restreint. Quels sont, selon toi, les secteurs que tu dois travailler pour gagner des minutes ?
Je dirais prioritairement défensivement ! Il faut déjà être au niveau d’exigences du coach sur ce plan-là. Pour gagner des minutes, il faut toujours se donner à fond et c’est que je fais. À moi de corriger mes oublis ou mes erreurs défensives pour progresser et ainsi rester sur le terrain.
Le groupe du SOPCC est très étoffé en nombre mais aussi en qualité. Un challenge d’autant plus compliqué mais sacrément intéressant à relever pour s’imposer ?
En effet, nous sommes nombreux et avec de forts talents. Néanmoins nous sommes tous complémentaires et chacun apporte à l’équipe ce qu’il sait faire. Bien sûr il faut s’imposer et c’est un bon défi personnel mais ça doit aussi nous faire avancer collectivement. C’est un bon challenge.
Sur un plan personnel, que t’es-tu fixé comme objectif dans ta carrière ?
D’aller le plus haut possible sans me mettre de limites.
Quel est, à ce jour, ton meilleur souvenir basket ?
Je dirais la saison dernière après un tir du milieu de terrain. Ce panier avait scellé le sort du match, après prolongation, contre les premiers du championnat à ce moment-là ! Derrière, toute l’équipe et les supporters te sautent dessus. C’était un beau moment.
Une année 2020 très particulière avec un nouveau confinement. Comment l’as-tu géré de ton côté et qu’as-tu fait ?
J’ai essayé de respecter les gestes barrière en évitant tous contacts ! Sur le plan sportif, je me suis entretenu physiquement, je suis allé courir autourde chez moi. J’en ai profité aussi pour appeler ma famille plus souvent et pour beaucoup lire.
Pour terminer, as-tu un message particulier à délivrer aux supporters durant cette période compliquée ?
Je tiens à dire aux supporters de prendre toutes les précautions nécessaires et d’appliquer les gestes barrière pour être le moins possible confronté au virus.
De plus, j’espère que vous allez tous bien ainsi que vos proches. À très bientôt sur le terrain.